Dans le carnet de vol de Bossoutrot ouvert le 19 octobre 1921, le premier vol enregistré est une liaison AR Toussus-Le Bourget en 30 mn, réalisée avec un David portant l'immatriculation d'essais F-ESAK.

            Cet appareil dont la motorisation nous est inconnue est par la suite assez fréquemment utilisé par Bossoutrot, mais aucun des vols enregistrés ne nous a permis de l'identifier.

            Le fait que ce David ait reçu cettre immatriculation d'essais provisoire ( donnée pour moins de 100 heures de vol) n'est pas anodin, et signifie certainement qu'il a eu des vols particuliers à effectuer.

            Fin 1921, après deux vols de 10 à 15 mn consacrés à des tours de piste les 29 et 31 octobre, Bossoutrot assure le service pour les vols de démonstration effectués au Bourget dans le cadre du Salon Aéronautique sur le F.65 F-ESAK, un F.40 F-HMFY et des F.60 Goliath Il s'agit de "bien convaincre (les passagers) par un délicieux baptême de l'air du charme infini, de la rapidité et du confortable de l'avion comme moyen de locomotion sûr et pratique". (La Liberté, 19/11/1921).

            Il effectue ainsi sous l'appellation "essai" plusieurs vols du F-ESAK :

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• 18 novembre : 50 mn, journée de la jeunesse,

• 21 novembre : 40 mn,

• 23 novembre 30 mn, Journée dédiée aux généraux français et étrangers pendant laquelle il assurera 2 heures de vol avec le Goliath F-YHMF transportant 50 généraux;

• 23  novembre : 30 mn

•  26 novembre:

• 6 décembre : 25 mn

• 7 décembre : 35 mn

            Dans ce contexte, le F-ESAK est donc inévitablement le Sport-Farman de la version promue au cours du Salon, donc à moteur Anzani 60cv.

            Après une période de calme, Bossoutrot pilote de nouveau le F-ESAT pour un vol de 53 mn le 18 mars 1922 à Orly. Le 21 avril est une  journée active, Bossoutrot faisant successivement plusieurs liaisons sur Orly avec le F-ESAK, ou un F.40.

            Les dernières utilisations de cet appareil par Bossoutrot ont lieu début 1923 : les 10 février (tours de piste) et 6 mars (liaison sur Mérantais). La suite de son histoire nous est inconnue.